Catz et son aérodrome allié en 1944.
Une dizaine de jours après le Débarquement du 6 juin 1944, les alliés sont solidement ancrés en Normandie. Catz a été libéré le 10 juin par des éléments du 327th Glider Infantry Régiment, 101st US Airborne Division. Le 12 juin, la 101st libère Carentan et permet ainsi aux troupes venues d'Omaha et Utah Beaches de se rejoindre. Le ravitaillement et les renforts affluent, grandement acheminés par les ports artificiels d'Arromanches et de Saint-Laurent-sur-mer. Ainsi soutenus, les américains peuvent progresser dans le Cotentin et espérer bientôt capturer le port de Cherbourg.
L'armée de l'Air Américaine entre en piste.
Afin de conserver sa supériorité aérienne, l'USAAF établit plusieurs aérodromes provisoires, dont celui de Catz-Saint-Pellerin.
Dès le 15 juin, le 826th Air Engineers Battalion se met à l’œuvre pour la 9th USAAF et aménage une piste longue de 1 500 mètres et large de 35 mètres. Afin de se prémunir d'un atterrissage en catastrophe, une seconde piste d'urgence voit le jour.
Seulement 4 jours après le début des travaux, l'Advanced Landing Ground A-10, ou A-10 Airfield, est prêt à recevoir les P-47 Thunderbolt du 50th Fighter Group. Puis ce sont les P-38 lightning du 367th FG qui déploient leurs ailes à Catz. Peu à peu, le front s'éloigne et ces terrains d'aviation perdent de leur intérêt opérationnel. En novembre 1944, ces parcelles sont restituées à leurs propriétaires.
Pendant l'été 1944, les vaches de Catz ont cohabité avec les P-47 Thunderbolts du 50th Fighter Group. (IWM)
Depuis mai 2017, le Normandy Victory Muséum accueille les visiteurs et leur propose sur 1 500 m2 de revivre l'occupation allemande et la libération alliée. A noter que l'exposition met l'accent sur la bataille des haies, un sujet peu traité par les musées normands.