Quinéville dans la Bataille de Normandie
Après avoir débarqué sur Utah Beach, les américains doivent non seulement couper la presqu’ile du Cotentin en deux, mais également s’emparer d’un port en eaux profondes. Ainsi la libération de Cherbourg devient une priorité pour les alliés. Les GI’s de la 4th Infantry Division s’orientent donc vers le Nord, mais se heurtent à la résistance des 243. et 709. Infanterie-Divisionen. Ils doivent en outre neutraliser de redoutables points défensifs, tels la batterie d’Azeville, finalement capturée le 9 juin, et la batterie de Crisbecq, qui tombe le 12 juin après une lutte acharnée.
Les allemands se replient alors sur une ligne allant de Montebourg jusqu’à Quinéville, ou demeure un poste de commandement régional allemand. Après avoir coupé toute possibilité de repli vers Montebourg aux allemands, le Général Barton, commandant de la 4th ID, sonne le 14 juin la charge contre Quinéville. Un bombardement précède le 39th régiment, initialement de la 9th ID mais rattaché ici à la 4th division. Le 70th Tank Battalion est aussi aligné en soutien, cependant l’assaut des américains est barré par le feu nourri de l’ennemi. Un nouveau bombardement et une seconde offensive sont nécessaires pour qu’enfin les habitants puissent fêter leur libération dans la soirée.
Un musée sur la Seconde Guerre Mondiale attend les visiteurs.
Depuis avril 2017, le WWII Muséum présente sur 1000 m2 la collection de Jean-François Herry, passionné depuis 40 ans du second conflit mondial. La scénographie replonge le visiteur dans le quotidien de la guerre, cheminant entre les véhicules et équipements d’époque, en passant par une rue des années 40 ou se mêlent des habitations typiques et d’avenantes boutiques. En contigu, La proche plage offre aux regards des curieux le blockhaus et le mur antichars intégrés au musée.
Le World War II Muséum | Panneau en souvenir du raid commando mené en 1943 sur la plage de Quinéville. |