La gazette

Nombre d'ouvrages proposent une chronique du D-Day en se replongeant dans les archives et les témoignages militaires.
Ici se sont des situations vécues par des hommes et femmes qui n'étaient ni préparés ni entraînés à vivre une telle débauche de moyens. On découvre comment des civils se retrouvent, errent ou s'affairent au milieu du sifflement des balles et des obus. C'est une autre approche de ce jour mémorable, ou l'individu lambda raconte avec ses mots sa surprise, sa peur et parfois son heure de gloire lors de cette journée complètement folle. C'est aussi un bon moyen de comprendre quelles étaient les relations des normands avec l'occupant, la tension grandissante à l'approche du débarquement, et l'idée qu'on se faisait du soldat allié.

Voilà qui change un peu des grandes références parues sur le sujet. Après 4 ans d'occupation, tous attendent de rabaisser le caquet de l'occupant. Dès les premiers tirs certains se terrent, d'autres courent aux nouvelles.
Malheureusement certains épisodes ne sont pas rose, comme l'épisode des fusillés de la prison de Caen, ou ces civils du Cotentin abattus par des paras qui pensaient avoir devant eux des espions allemands.
Mais passé la tension de la rencontre avec leurs libérateurs, les habitants sont frappés par la grande décontraction des soldats ( mention spéciale aux paras US et canadiens ).
Le témoignage de Bernardin Birette qui sert de guide à un groupe de fiers paras canadiens affichant un air détendu alors que les défenseurs allemands sont à une centaine de mètres est une merveille. Le récit de la prise d'une photo à découvert du même Bernardin médusé et tremblant avec un para décontracté en pleine escarmouche est la cerise sur le gâteau.
Mais ce n'est qu'un extrait, de nombreux autres témoignages captivants peuplent ces pages...

Oyé ! Oyé !

Un nouveau questionnaire est en ligne, c'est le Kicéki. Forcément, après le succès du Kikadi, il fallait s'y attendre.

Grâce à une biographie succinte, retrouvez les noms des 20 personnalités concernées par ces évenements.

Maintenant, ça c'est fait on peut aller dormir un peu. Mais si vous avez des idées de tests, n'hésitez pas, on adore les défis !

Stéphane