berets verts
3/5 Les fortes têtes du D-Day : Lord Lovat
Par plagesdu6juin1944 | Le 16/08/2017 | Commentaires (0)
Lord Lovat, écossais pur jus, connut une carrière militaire exceptionnelle. Il fut un commando exemplaire, un leader original, un homme de confiance pour Churchill, et une inspiration pour Hollywood.
« Désolé pour le retard. » Même sous la mitraille, même en première ligne le Jour J au pont levant de Bénouville, Lord Lovat n'oublie pas les bonnes manières que lui dictent son éducation.
Il est vrai que ses commandos ont eu l’indélicatesse d'arriver sur leur objectif avec 2 minutes de retard, faisant patienter un peu plus les Red Devils de la 6th British Airborne Division. Car c'était ça Lord Lovat, capable de distribuer son flegme écossais déroutant même dans les situations les plus improbables. Un véritable phare pour ses hommes.
Avant de débarquer une deuxième fois en Normandie en 1944, Simon Fraser, 15e Lord Lovat, rendra une des copies les plus remarquable de l'Armée Britannique. Les racines du clan Fraser sont aussi anciennes qu'un chardon d'Inverness : originaires de l'Anjou, ses ancêtres les seigneurs de la Fréselières avaient débarqué en Angleterre avec les barons normands. En 1160, Simon Friser était établi en Ecosse, puis avec les années, le nom se transforma en Fraser. Ainsi, au Nord du Loch Ness, au château de Beaufort, le clan Fraser devint incontournable dans les Highlands. En 1911, la lignée se perpétua avec la naissance de Simon, surnommé Shimi (nom dérivé de son titre historique gaélique MacShimidh, qui signifie fils de Simon).
Simon Christopher Joseph Fraser, 15e Lord Lovat. |
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Simon use d'abord les bancs d'Oxford, avant de se tourner vers une carrière militaire qui sera peu commune. Officier dans les Scots Guards en 1932, il passe ensuite capitaine dans l'unité de son clan, les Lovat Scouts. Seulement, dans la famille, on aime l'aventure et l'exigence. Quand son cousin david Stirling crée le Spécial Air Service, les SAS, en 1940, lui se porte volontaire pour intégrer une nouvelle troupe de choc, les commandos. S'il leur fallait quelqu'un de peu orthodoxe, capable d'utiliser la terre et ses contours pour déguiser ses faits et gestes, il sera parfait pour le job.
Le gentilhomme va alors nourrir sa réputation naissante. En Norvège, il compte parmi les bérets verts victorieux de retour du raid sur les îles Lofoten. Son nom traverse la Mer du Nord et fait fureur dans le bureau d'Hitler. Courroucé, le Führer qualifie l'officier de terroriste. Son ordre est limpide, au diable la noblesse et le rang, comme tout commando, si Lovat tombe aux mains des allemands, il sera exécuté.
Devenu Lieutenant-colonel en 1942 dans le N°4 Commando, Shimi foule une première fois le sable normand, lors du raid sur Dieppe (opération Jubilee). L'attaque tourne au fiasco, les alliés comprennent que la prise d'un port de front reste un fantasme. Néanmoins Lord Lovat enregistre le seul succès du raid, la neutralisation de la batterie de Varengeville. En 1944, à 33 ans, il devient le plus jeune général de l'armée, nommé à la tête de la 1st Special Service Brigade, forte de 2 500 bérets verts, dont le 1er Bataillon de Fusiliers Marins Commandos du commandant Kieffer.
Shimi de retour du raid sur Dieppe le 19 août 1942. (IWM) |
D-Day sur Sword Beach : au 1er plan, bill Millin. A gauche de son épaule, en bas dans l'eau, Lord Lovat débarque. (IWM) |
Revoilà donc le Lord de retour en Normandie. A 7h30 sur Sword Beach, le brigadier quitte le LCI 501, entre dans l'eau vêtu comme à la chasse, en pantalon de velours côtelé kaki, pull blanc à col roulé et gilet en daim sans manches. Comme à la battue dans ses hautes terres, il a sous le coude sa carabine. Habitué à cette arme, c'est avec elle qu'il tire le plus vite. Il faut dire qu'en face, le gibier sait se défendre, à coups de MG42 et de mortiers.
Sous les balles, les commandos profitent de la voix puissante de leur chef. Une voix capable de se faire entendre à l'autre bout d'une salle de bal bondée un soir de St-Andrew. Interrogée par le Dailymail en 2014 sur son père, Tessa Keswick décrivit ainsi son charismatique géniteur : "Il était un leader inspirant. Il avait l'instinct de savoir ce qu'il fallait faire et avait une personnalité très puissante, forte et spirituelle. Je pense qu'en partie cela était dû à sa présence physique. Il était grand, bien construit et beau, et vous saviez toujours s'il avait marché dans une pièce avant vous."
La veille du D-Day, les oreilles de Kieffer avaient résonné : « A chacun son boche ! Vous allez nous montrer ce que vous savez faire ! » lui avait dit Lovat.
Le lendemain, les commandos débarquent au son de la cornemuse de Bill Millin, piper personnel du brigadier. Stupéfaits, les habitants de Colleville-sur-Orne entendent alors parmi les coups de feu et les explosions les airs Higland Laddie et The road to the isles. Sur la plage, Millin est une anomalie. Pour Lovat, c'est une exception, une tradition nécessaire. En Ecosse, Les pipers galvanisent depuis des lustres les combattants. Mais les pertes furent effroyables dans leurs rangs lors de la Grande Guerre : 95% des pipers furent tués en 14-18. Devant l'hécatombe, l’état-major Britannique interdisait alors leur présence sur le front. Débarqué sur la plage, le musicien doit malgré tout entraîner les commandos vers les terres, au mépris du danger et des ordres lui défendant de sonner. Auparavant, Millin avait pointé du doigt ce point de règlement et exposé ses doutes. De son aplomb insubmersible, Lovat lui avait rétorqué : "Ah, mais c'est le bureau de guerre anglais. Vous et moi sommes écossais, donc cette directive ne nous concerne pas. Nous allons libérer l'Europe au son de la cornemuse. » Le bon sens a parlé. Le piper souscrit à cette logique implacable, et souffle à pleins poumons dans son instrument. Bill Millin est miraculeusement épargné par les tirs allemands, les soldats de la Wehrmacht le prenant pour un fou.
La 1st Special Service Brigade part ensuite vers le Sud-Est, en direction des ponts de Ranville et Bénouville capturés dans la nuit par la D Compagny du Major Howard. Arrivé à 13h32, Shimi présente ses célèbres excuses en serrant la main du Major. Allant quelques jours plus tard à la rencontre des normands, il s'exclame : "Les commandos souhaitent à tous un bonjour chaleureux. Le commandant des Bérets verts salue ses amis et veut leur dire qu'Hitler mouille déjà son pantalon. Ayez courage. Nous allons gagner. Vive La France!"
Cependant sa campagne de Normandie va s’arrêter.
Lors de la Bataille de Bréville, il est grièvement blessé par un tir ami des artilleurs de la 51st Highland Division. Le prêtre René de Naurois est appelé à son chevet. Touché au dos et au côté, son état est si critique que l’aumônier des commandos lui donne les derniers sacrements. Et Lovat de dire au moment de transmettre son commandement : "Prenez la Brigade et pas un pas en arrière ; Pas un pas en arrière !" Puis lâche : « Laissez-moi prier... » Mais s'il n'aime pas être en retard, il déteste aussi être en avance. Son heure n'ayant pas encore sonné, la mort attendra. Il se remet après 6 mois de convalescence, mais pour lui, la guerre est terminée.
Appréciant l'homme, Churchill en fait son sous-secrétaire d'état aux affaires étrangères, fonction durant laquelle il rencontre Staline. Toujours avide de bons mots, le Premier ministre dit de son protégé : « C'est l'homme le plus beau et le plus doux qui ait sabordé un navire ou tranché une gorge. » Lorsque ce dernier est battu aux élections en 1945, Lord Lovat démissionne.
Bien sûr, il passa à la postérité aux yeux du monde, lorsqu'en 1962 Peter Lawford joua son rôle dans le film The longuest day de Daryl Zanuck. Mais Shimi joua un bien meilleur rôle à la Chambre des Lords et au Conseil du comté d'Inverness pendant 42 ans. Et consacra une grande partie de son temps à gérer les terres familiales.
Lord Lovat s'est éteint à 84 ans dans son lit en 1995, un an après la vente du château de Beaufort. Il laissa une veuve, Rosamond, mère de ses six enfants, avec qui il était marié depuis 1938. Son compagnon d'armes, Bill Millin (décédé en 2010), assista à ses obsèques et sonna les airs entendus en 1944.
Si vous passez à Ouistreham, faites une halte boulevard Aristide Briand, devant la statue de bronze de Lord Lovat. Elle fut inaugurée le 8 mai 2014 devant 100 membres du clan Fraser venus pour l'occasion. Fière, dos à la mer, elle veille au pied du drapeau français sur la flamme de la Liberté. Juste après la cérémonie, une pluie diluvienne s'était abattue sur la ville. Un véritable déluge écossais, tombé quelques minutes après le dévoilement de la stèle, comme un rendez-vous manqué. On aurait juré avoir entendu la statue dire : "Désolé pour le retard."
Lord Lovat, en version intemporelle en bronze. (TripAdvisor)
Sources :
Magazine 39/45 N°120 Ouistreham 6 juin 1944
Livre Sword Juno Gold, de George Bernage
Le dictionnaire du Débarquement, sous la direction de Claude Quétel
Le débarquement pour les nuls, de Claude Quétel
article du Dailymail du 31/05/14
Hors-série 39-45 : le commando Kieffer
Par plagesdu6juin1944 | Le 13/04/2014 | Commentaires (1)
Le magazine 39-45 sort son Hors-Série trimestriel N°78 : Ouistreham 6 juin 1944, Commando Kieffer, les français débarquent en Normandie.
Alors correspondant de guerre et officier pendant la seconde guerre des Boers (1899-1902), Winston Churchill montre un vif un intérêt pour les actions coup de poing de petits groupes d’hommes appelés Kommandos. Sachant manier l’effet de surprise et la rapidité d’action, ils ont marqué le futur premier ministre Britannique. La guerre étant déclarée à L’Allemagne, Churchill met donc sur pied la Speciale Service Brigade formée de volontaires et pouvant infliger au régime nazi un maximum de dégâts partout en Europe. Mais leur première mission le 23 juin 1940 menée sur les côtes françaises, nom de code Collar, n’est pas une grande réussite. Cependant l’expérience s’accumule pour les commandos Britanniques et les raids s’enchainent, augmentant inexorablement la popularité auprès du peuple de ses hommes de l’ombre.
En mars 1941 au sortir d’une gare de Londres, un homme au gabarit imposant découvre leurs exploits dans les journaux et est de suite séduit. Cet ancien banquier trépigne en parcourant l’article vantant les exploits des commandos après le raid sur les iles Lofoten. Cet homme, Philippe Kieffer, devenu officier de réserve dans la Marine française, est déterminé à créer un contingent de commandos. Appuyé par le commandant des forces maritimes de la France Libre, l’amiral Muselier, il convainc les autorités Britanniques d’accéder à son souhait.
Réunis en janvier 1942 au camp de Chamberley, les 16 premiers volontaires français font leurs gammes et accueillent au fil des semaines d’autres hommes avides d’action, dont une bonne part de bretons pur jus. Leur ténacité et leurs résultats sont salués par leurs hôtes anglais et le groupe de Kieffer va alors devoir passer à l’étape supérieure. Fin avril, ce dernier prend la direction des montagnes d’Ecosse et le camp d’Achnacarry, passage obligé pour tout combattant désirant porter le fameux béret vert et le nom de commando.
Sous la houlette de l’exigeant lieutenant-colonel Charles Vaughan, les candidats français subissent le terrible entrainement des instructeurs aboyeurs. Tout se fait en courant, du matin au soir. Les tombes fictives à l’entrée du camp rappellent que toute erreur aux exercices peut leur être fatale. Premiers volontaires étrangers à intégrer Achnacarry, ses français enchainent le Close-Combat, le tir, l’escalade, le maniement des explosifs, les parcours d’obstacles, les sauts depuis l’arrière d’un camion roulant à 40 Km/h, et les redoutables Speed March (par exemple 11.2 km à couvrir en une heure avec le barda règlementaire pouvant peser 40 kilos).
10 semaines d’entrainements ont rejeté les plus faibles et les moins déterminés, et en cet été 1942, les français repartent victorieux d’Ecosse. Le commando Kieffer est né, versé dans la Troop 1 du n°10 inter-allied Commando. La troupe du commandant Kieffer s’étoffe et contribue ensuite à l’effort de guerre allié jalonné par les succès et les échecs parfois tragiques. En attendant le débarquement en Europe, elle participe à des raids sur les côtes françaises, rapportant de ses expéditions des échantillons de sols, de métaux et des croquis des points d’appuis allemands. Autant de précieuses informations pour la réussite de la future opération Overlord.
Philippe Kieffer Né à Port-au-Prince en Haïti le 24 octobre 1899 dans une famille française d’origine alsacienne, il étudie ensuite à l’école des hautes études commerciales (HEC) de Paris. Il travaille dans le milieu de la finance au Canada et aux Etats-Unis. C’est d’ailleurs à New-york qu’il apprend la déclaration de guerre de la France à l’Allemagne. Il s’engage alors dans la marine et sert sur le cuirassé Courbet. L’armistice de 1940 l’envoie en Angleterre ou il rejoint les Forces navales Françaises Libres. Il constitue le premier groupe de volontaires français qui est breveté commando en 1942 au camp d’Achnacarry et gagne le droit de porter le béret vert. Kieffer est promu capitaine de Corvette à la veille du D-Day. Blessé 2 fois le 6 juin 1944 il est fait Compagnon de la Libération, Croix de guerre et Commandeur de la Légion d’Honneur. La guerre terminée, Philippe Kieffer quitte l’armée et est élu conseiller général du Calvados en septembre 1945 cependant il démissionne le 2 juin 1946 après son échec aux élections législatives. Il est également conseiller municipal de Grandcamp-les-Bains. Il est nommé capitaine de frégate en 1954.Philippe Kieffer est décédé le 20 novembre 1962 à Cormeilles-en-Parisis et est inhumé à Grandcamp-Maisy dans le Calvados. |
En avril 1944 le 1er Bataillon de Fusiliers Marins Commandos est intégré au Commando Britannique n°4 chapeauté par le colonel Dawson. Pour le Jour J, le n°4 est reversé dans la 1ère Speciale Service Brigade de Lord Lovat. Ainsi cette brigade forte de 3 000 hommes, avec les commandos n°3, 4, 6 et le 45th Royal Marines Commando, constitue le fer de lance contre la résistance allemande sur le futur secteur Sword. Car à l’étude des cartes sans noms de leur secteur d’assaut, les havrais du commando reconnaissent l’embouchure de l’Orne et le canal de Caen. Ils comprennent alors qu’ils vont débarquer en Normandie, et que la commune normande de Ouistreham est leur porte d’entrée pour libérer l’hexagone.
A bord des 2 LCIS (Landing Craf Infantry Small) n°523 et 527, 177 commandos français progressent le 6 juin dans la Manche tandis que l’Etat-Major s’attend à plus de 50% de pertes dans cette première vague d’attaque.
Car Ouistreham, station balnéaire prisée avant-guerre, est devenue une place forte pour l’ennemi avec notamment son casino transformé en site fortifié, ou encore le poste de tir haut de 17 mètres. Le lieu précis de débarquement du commando n°4 se situe plus à l’ouest, à La brèche, près de Colleville-sur-Orne (aujourd’hui Colleville-Montgomery). La mise à terre vers 7h30 est difficile sous la grêle de balles et d’obus allemands. A 8h15 au sortir de la plage, Kieffer dénombre déjà 3 morts et 26 blessés. Les français s’engagent alors vers l’est et doivent parcourir 2 kilomètres pour rejoindre Ouistreham. La confrontation urbaine entre les bérets verts et les allemands est violente. Il faut éviter les tirs des snipers ou d’être fauché par les obus des canons de 88. Le Casino fortifié résiste puis commence à plier. Et il faut l’aide d’un vétéran de 14/18, Marcel Lefèvre, et l’appui d’un char mené par kieffer lui-même pour que les défenseurs cèdent.
Le grand Bunker de Ouistreham, haut de 17 mètres sur 5 niveaux est aujourd'hui devenu un musée.
Galvanisés par ce succès, les commandos piquent ensuite vers le sud ou les attend la seconde étape de la journée : rejoindre Bénouville et Ranville et leurs 2 ponts d’une importance stratégique capitale. Les paras de la 6th Airborne qui se sont emparés des 2 sites dans la nuit les y attendent en renforts. Les français traversent le pont de Bénouville sous le feu ennemi, puis se mettent en position défensive sur les hauteurs d’Amfreville.
Au soir du 6 juin 1944 le commando Kieffer a rempli sa mission avec succès mais le prix payé est lourd, car une soixantaine de camarades ont été blessés, et dix sont morts au combat. Unique unité française à avoir participé au débarquement terrestre le 6 juin 1944, le 1er BFMC va poursuivre son effort jusqu’au 6 septembre 1944 avant de mettre l’arme au pied à Saint-Maclou au sud-est de Honfleur.
Léon gautier au cimetière militaire de Ranville en 2012
Avec ce Hors-Série N°78, le magazine 39-45 offre un focus incontournable sur l’esprit et l’action des bérets verts français pendant le second conflit mondial. Pédagogique, le récit de Jean-Charles Stasi inclus en fil conducteur le témoignage de Léon Gautier, vétéran du Jour J. Les pages sont également rehaussées de plusieurs croquis des opérations très explicites et sont donc à mettre entre toutes les mains. Autre pépite, les exceptionnelles photos de l’entrainement et de l’avancée des commandos dans les terres normandes. Ces clichés rares furent entre autres l’œuvre d’un photographe de Ouistreham, Jean Lesage. Enfin Léon Gautier s’entretien avec Johannes Börner, vétéran parachutiste allemand du 5ème régiment Fallschirmjäger. Les deux hommes habitent Ouistreham. Après-guerre le français a épousé une anglaise, Dorothy, rencontrée avant le D-Day. L’allemand est quant à lui devenu français. Il s’est marié avec une normande puis le couple a ouvert un restaurant. Les 2 ennemis d’hier sont devenus amis, depuis Léon Gautier et Johannes Börner tentent ensemble d’éveiller les consciences des jeunes générations. Aujourd’hui l’héritage des Kieffer est encore tenace dans la Marine Nationale. En effet 2 des 6 commandos portent le nom d’un officier du 1er BFMC mort au combat pendant la seconde guerre mondiale : le commando Hubert (tué le 06/06/1944) et le commando Trepel (tombé en février 1944). En 2008, un sixième commando fut créé par la défense, désigné comme une unité de commandement et d’appui opérationnel, il porte le nom du père des bérets verts français, le commando Kieffer.
Magazine 39-45 Hors-Série n°78 : Ouistreham 6 juin 1944, Commando Kieffer, les français débarquent en Normandie, 80 pages.
Le béret vert se porte à gauche Dans l’armée française, les soldats portent leur béret avec l’insigne du côté droit. A l’exception des commandos de marine, qui eux le porte du côté gauche. Une manière de rappeler l’origine Britannique de cette unité d’élite. |
Insigne du 1er BFMC, créé par Maurice Chauvet
Voir le diaporama sur le N°4 Commando |
Bibliographie pour en savoir + sur les commandos :
Histoire des commandos, de Pierre Montagnon, éd.Pygmalion
Les SAS, de Jean-Jacques Cécile, éd. Histoire et Collections
Les français du Jour J, de Georges Fleury, éd. Grasset
Les bérets verts français du 6 juin 1944, de Philippe Kieffer, éd.france empire
Gold Juno Sword, de Georges Bernage, éd. Heimdal
Autres sources => site web de la Marine Nationale
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