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Michael Wittmann, le tankiste d'un autre calibre.
Par plagesdu6juin1944 | Le 28/11/2016 | Commentaires (0)
Michael Wittmann, le tankiste d’un autre calibre
Né en 1914, il rejoint l’infanterie allemande en 1934. Puis en 1937, il devient membre des SS et intègre la 1re Panzerdivision SS Leibstandarte-SS-Adolf Hitler pendant la Seconde Guerre Mondiale. Lors des campagnes de France et de Pologne il dirige une voiture blindée, puis un canon d’assaut en Grèce et en Yougoslavie. Enfin en 1941, il commande son premier char et combat sur le front de l’Est. Face aux russes, notamment lors de la Bataille de Koursk, il commence à établir sa réputation et obtient une Croix de fer. Ses résultats lui valent plus tard d’être l’un des premier commandant de char Tigre et d'être décoré de la Croix de Chevalier avec feuilles de chêne. Promu Capitaine (SS-Hauptsturmführer), il arrive en Normandie en avril 1944 au sein du Schwere SS-Panzer-Abteilung 101. Il s'illustre contre une colonne de chars britanniques le 13 juin 1944 à Villers-Bocage. Cependant il est tué avec son équipage le 8 août 1944 près de la ville de Cintheaux, au Sud de Caen, lors de l'opération Totalize. Son corps, probablement inhumé rapidement à proximité de l'épave de son blindé, n'a été retrouvé qu'en , lors de la construction d'une route. Transféré à au cimetière militaire allemand de La Cambe, il repose dans le carré 47, rangée 3, tombe 120 (photo de droite), avec les quatre autres membres de l'équipage du Tigre 007. Redoutable chasseur de chars, il comptait 138 tanks ou canons d’assaut et 132 canons antichars ennemis détruits. Un palmarès inégalé en temps de guerre.
Restauration du char Centaur de Bénouville
Par plagesdu6juin1944 | Le 11/01/2014 | Commentaires (0)
Le Char Centaur qui trônait à l’entrée du pont levant de Bénouville a été déplacé dans le parc du Mémorial Pégasus de Ranville afin d’y être restauré. Inauguration de cette restauration en juin prochain, en présence d’un invité singulier.
Le patrimoine lié au D-Day est riche à Bénouville et Ranville. Ces deux communes situées sur le secteur Sword ont vu s’accomplir le 6 juin 1944 les faits d’armes de la 6ème division aéroportée Britannique. Depuis les vestiges ne manquent pas pour les nombreux touristes et passants qui arpentent les abords du Pégasus Bridge : visiter le Mémorial Pégasus, se recueillir près du buste du Major Howard ou prendre un verre au café Gondrée. Cependant un autre acteur de ce décor historique va connaitre une nouvelle jeunesse d’ici quelques mois : le char Centaur.
Ce blindé débarqua le 6 juin 1944. Il arriva aux côtés de la 3e division d’infanterie Britannique à Luc sur mer et fut endommagé par un obus de mortier. L’épave fut récupérée puis dissimulée jusqu’en 1977, date à laquelle l’Airborne Association décida de la restaurer et de l’exposer. Les Royal Engineers chargés de la réparer y trouvèrent une bombe de mortier intacte malgré ses 33 ans ! Depuis le Centaur montait toujours la garde devant le canal et saluait les quelques navires de passage. Mais le temps et la corrosion ont fait leurs œuvres et ce placide vétéran méritait une minutieuse restauration.
Le char Centaur part pour le Mémorial Pégasus situé à quelques centaines de mètres
( photo : Mémorial Pégasus )
Cette initiative du Mémorial Pégasus est le fruit d’une longue négociation initiée il y’a 4 ans. Afin de commencer ce sauvetage, le char a été déplacé en décembre dernier dans le parc du Mémorial, lieu ou pourra commencer sa restauration. Des entreprises Britanniques vont contribuer à cette tâche, de même que les travaux de peinture seront l’œuvre de Royal Marines en convalescence après avoir servis au Moyen-Orient.
Jo Kelsey, membre de l’équipage qui débarqua à bord du Centaur le Jour J, est attendu le 5 juin pour les commémorations 2014 et la présentation de cette rénovation. 70 ans plus tard les retrouvailles entre les deux vétérans promettent d’être particulières.
Sources :
livre d'Eddy Florentin : guide des plages du débarquement et des plages de Normandie, éditions Perrin