guerre
L'almanach des 70 ans de la libération
Par plagesdu6juin1944 | Le 16/01/2014 | Commentaires (0)
Un nouvel ouvrage arrive dans notre bibliographie : L’almanach des 70 ans de la libération, aux éditions CPE.
A l’occasion du 70ème anniversaire des débuts de la libération de l’hexagone, Gérard Bardon et son équipe nous propose de découvrir ou de revivre le quotidien de civils, résistants ou militaires témoins ou acteurs de ces heures décisives de notre histoire.
Livre hommage aux combattants contre l’occupant ou aux victimes du nazisme, on retrouve dans ces pages des portraits de personnalités ou d’anonymes. L’ensemble est ponctué par les dates fixant la délivrance des grandes villes du pays. Le lecteur peut alors apprendre que la première ville française libérée n’est pas Bayeux, mais Ajaccio, dès le 8 septembre 1943. Il passera alors devant le portrait de Jacques Delmas, de son pseudo de résistant «Chaban », revivra la reddition de la colonne allemande Elster à Beaugency, ou l’épopée de la 2ème DB du général Leclerc. Côté Overlord, les auteurs reviennent sur les grandes lignes des opérations alliées, avec une mention particulière pour les paras américains des 82nd et 101st US Airborne.
Cet almanach fait surtout la part belle aux portraits et faits d’armes de la résistance et ses ramifications locales. Sologne délivrée, Paris revancharde, Oradour la Martyre, St-Nazaire la retardataire…. Certains d’entre vous y découvrirons ainsi des sections oubliées ou méconnues de leur passé régional.
L’almanach des 70 ans de la libération ( rédacteur en chef Gérard Bardon ), aux éditions CPE, 128 pages.
Restauration du char Centaur de Bénouville
Par plagesdu6juin1944 | Le 11/01/2014 | Commentaires (0)
Le Char Centaur qui trônait à l’entrée du pont levant de Bénouville a été déplacé dans le parc du Mémorial Pégasus de Ranville afin d’y être restauré. Inauguration de cette restauration en juin prochain, en présence d’un invité singulier.
Le patrimoine lié au D-Day est riche à Bénouville et Ranville. Ces deux communes situées sur le secteur Sword ont vu s’accomplir le 6 juin 1944 les faits d’armes de la 6ème division aéroportée Britannique. Depuis les vestiges ne manquent pas pour les nombreux touristes et passants qui arpentent les abords du Pégasus Bridge : visiter le Mémorial Pégasus, se recueillir près du buste du Major Howard ou prendre un verre au café Gondrée. Cependant un autre acteur de ce décor historique va connaitre une nouvelle jeunesse d’ici quelques mois : le char Centaur.
Ce blindé débarqua le 6 juin 1944. Il arriva aux côtés de la 3e division d’infanterie Britannique à Luc sur mer et fut endommagé par un obus de mortier. L’épave fut récupérée puis dissimulée jusqu’en 1977, date à laquelle l’Airborne Association décida de la restaurer et de l’exposer. Les Royal Engineers chargés de la réparer y trouvèrent une bombe de mortier intacte malgré ses 33 ans ! Depuis le Centaur montait toujours la garde devant le canal et saluait les quelques navires de passage. Mais le temps et la corrosion ont fait leurs œuvres et ce placide vétéran méritait une minutieuse restauration.
Le char Centaur part pour le Mémorial Pégasus situé à quelques centaines de mètres
( photo : Mémorial Pégasus )
Cette initiative du Mémorial Pégasus est le fruit d’une longue négociation initiée il y’a 4 ans. Afin de commencer ce sauvetage, le char a été déplacé en décembre dernier dans le parc du Mémorial, lieu ou pourra commencer sa restauration. Des entreprises Britanniques vont contribuer à cette tâche, de même que les travaux de peinture seront l’œuvre de Royal Marines en convalescence après avoir servis au Moyen-Orient.
Jo Kelsey, membre de l’équipage qui débarqua à bord du Centaur le Jour J, est attendu le 5 juin pour les commémorations 2014 et la présentation de cette rénovation. 70 ans plus tard les retrouvailles entre les deux vétérans promettent d’être particulières.
Sources :
livre d'Eddy Florentin : guide des plages du débarquement et des plages de Normandie, éditions Perrin