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WWII Muséum : un bunker pour les visiteurs.
Par plagesdu6juin1944 | Le 09/12/2018 | Commentaires (0)
Le WWII Muséum de Quinéville va accueillir le 15 décembre un tobrouk auparavant enterré à proximité.
Il est là, placé tout au bout du secteur Utah Beach dans la Manche. A Quinéville, le World War II Muséum est au terminus de l'avenue de la plage, là où le bitume disparaît et laisse place au sable et à la houle. Là où dans la nuit du 26 au 27 décembre 1943, Francis Vourch et 5 autres commandos français vinrent effectuer une reconnaissance au nez et à la barbe des sentinelles allemandes.
Ouvert depuis avril 2017 grâce à la passion et aux efforts de la famille Herry, le musée de 1 000 m² replonge le visiteur dans le quotidien de la guerre, cheminant entre les véhicules et équipements d’époque, en passant par une rue des années 40 où se mêlent des habitations typiques et d’avenantes boutiques. En contigu, la proche plage s’offre aux regards des curieux, avec en vedettes son blockhaus et son mur antichars intégrés au musée.
Un imposant nouveau pensionnaire.
Néanmoins d'après le site actu, à compter du 15 décembre, la collection du mémorial va singulièrement s'enrichir. Là où certains de ses confrères accueillent régulièrement des casques et autres nouveaux uniformes dans leurs collections, le WWII Muséum va recevoir un nouveau bunker individuel.... Plus particulièrement un Tobrouk de type BF 69, enterré auparavant à quelques encablures du musée. Avec l'aval de la mairie et de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC), ce morceau du Mur de l'Atlantique, d'un poids de 25 à 30 tonnes, sera replacé dans l'enceinte du musée à l'aide d'une imposante grue. Entre Sainte-Mère-Eglise et Cherbourg, avec ce vestige de l'organisation Todt, le WWII Muséum fortifie donc son attrait et met ses visiteurs au pied du mur.
Arromanches, l'appel d'offres à bon port.
Par plagesdu6juin1944 | Le 21/10/2018 | Commentaires (0)
Les élus d'Arromanches ont donné le feu vert pour la rénovation et l'extension du Musée du Débarquement. Un appel d'offres a été lancé pour redonner une seconde jeunesse à l'édifice créé il y'a bientôt 65 ans.
Comme dit le vieil adage, mieux vaut tard que jamais. Car cela faisait un moment que le programme de rénovation et d'extension du musée d'Arromanches était dans les tuyaux municipaux. On se disait que le projet devait lentement mûrir, aussi lentement que les lourds caissons Phoenix prirent leur temps pour traverser la Manche en 1944. Les caissons sont toujours là, aux abords de Gold Beach, plantés en mer à deux kilomètres du musée inauguré en 1954 par le président René Coty.
L'édifice explique aux visiteurs la mise en place et l’utilisation du port artificiel par les alliés grâce à différentes maquettes, une animation audiovisuelle et un film de 15 minutes. Il permet aussi de comprendre les différentes phases de la Bataille de Normandie qui se sont déroulées jusqu’au crépuscule du mois d’août 1944. Une visite guidée est proposée par des accompagnateurs très disponibles. Etant l’un des premiers musées sur le D-Day, la collection qu’il recèle réserve quelques belles surprises, comme la veste et le béret vert du commandant Kieffer.
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De part sa localisation et ses artefacts, le musée du Débarquement est donc une étape attachante du parcours de mémoire normand, attirant près de 300 000 curieux chaque année. Néanmoins le vénérable bâtiment commence à faire son âge et à souffrir de la comparaison avec les autres musées plus récents du Calvados et de la Manche. Qui plus est, l'afflux croissant des visiteurs sur les plages normandes impose une mue nécessaire. En effet, d'après le comité régional de tourisme, les sites de mémoire comptabilisaient 2,9 millions de visites en 1995. Alors qu'en 2017, ce sont 4,6 millions de personnes qui se sont pressées en Normandie.
Enfin, le jeudi 18 octobre, la nouvelle est tombée : la parution de l’appel d’offres pour la reconstruction et l'extension du musée, incluant la restructuration de la scénographie. Les candidats ont jusqu’au 22 novembre 2018 pour se faire connaître. Et ainsi permettre à l’aîné des musées du Débarquement de raconter encore longtemps la grande histoire du port artificiel impulsé par Winston Churchill.