normandie
Décès de Jim Beasant, 6th British Airborne.
Par plagesdu6juin1944 | Le 09/01/2019 | Commentaires (2)
James D. Beasant, vétéran du Débarquement allié en Normandie avec la 6th British Airborne Division, est décédé le 6 janvier 2019.
SAS le Prince Charles et Jim Beasant en 2014 (Peter Macdiarmid/Getty Images)
Jim Beasant servait dans le 13th battalion. Il participa aux combats autour du Pégasus Bridge, et fut capturé par les allemands en août 1944 à Putot-en-Auge. En 2009, il était revenu sur cet épisode pour le Dailymail :
"J'aidais mon pote Tommy Molloy avec un Bren. J'ai mis le dernier chargeur et Tommy a envoyé les trois dernières rafales quand un Allemand nous a eu avec une grenade à main à notre gauche. J'ai entendu un bang et c'est tout, ça l'a tué. J'ai été blessé à la cuisse. J'ai été fait prisonnier et ils m'ont emmené sur la Seine en barque à rames à l'hôpital, mais il était plein, traitant des Allemands, alors ils m'ont emmené dans une école qui avait été convertie en hôpital. Le médecin français a risqué sa vie pour moi. Les allemands n'arrêtaient pas de revenir pour m'emmener, mais il a dit que j'avais la typhoïde et que je ne devais donc pas être déplacé. Finalement, je suis rentré en Angleterre. Et j'étais de retour depuis environ trois semaines quand ils m'ont envoyé dans les Ardennes."
Il servit ensuite lors de l'opération Varsity, la traversée du Rhin, puis en Extrême-Orient. Habitué des commémorations normandes, il reçut la Légion d'Honneur en 2004.
D-Day Ladies : les belles enchanteuses.
Par plagesdu6juin1944 | Le 08/01/2019 | Commentaires (0)
A l'occasion des commémorations du Débarquement en juin prochain, les D-Day Ladies feront se déhancher les spectateurs sur les standards du swing et du jazz du milieu du 20ème siècle.
Attention, les D-Day Ladies débarquent ! De gauche à droite : Patricia Jardin,
Glwadys Ann Lemarchand et Anita Covelli (photo : facebook D-Day ladies)
Les Andrews Sisters au chant d'honneur.
Le 7 décembre 1941, les États-Unis entrent en guerre suite à l'attaque japonaise contre leur base de Pearl-Harbor. La mobilisation se met en branle, envoyant les forces vives de l'Amérique vers l'Ouest contre l'impérialisme nippon, ou outre-Atlantique contre le nazisme. Confrontés au fanatisme japonais d'un côté, et à la périlleuse route maritime vers l'Europe parsemée des redoutables U-Boots de l'autre, la situation n'engage guère les GI's à l'optimisme.
Heureusement pour réchauffer l'atmosphère et les cœurs des troupes, l’État-major peut compter sur les Andrews Sisters.
Patty, Maxene et LaVerne, trois sœurs originaires du Minnesota, faisaient déjà avant-guerre swinguer les pistes de danse du pays. Mais le conflit mondial va définitivement faire passer les trois chanteuses à la postérité. Dans les années 40, elles deviennent les "petites chéries des forces armées", enchaînant les tournées sur le front et à l'arrière au soutien des troupes combattantes et des blessés.
Avec 600 chansons dont 113 classées dans le hit-parade américain, et plus de 100 millions de disques vendus, les Andrews Sisters auront apporté une parenthèse pleine de fraîcheur à des milliers de soldats.
The Andrews Sisters en 1952. De haut en bas : LaVerne, Patty et Maxene.
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► Programme des commémorations du 75ème anniversaire du D-Day.
Les D-Day Ladies et leur Big Band célèbrent la Libération.
Pour l'anniversaire du Débarquement en Normandie, les D-Day Ladies vont reprendre les succès qui firent danser nos libérateurs 75 ans plus tôt.
Chanteuses professionnelles et originaires de Normandie, Glwadys Ann Lemarchand, Anita Covelli et Patricia Jardin sont trois pétillantes artistes férues de culture américaine. Au cœur d'un spectacle en français et en anglais, les trois belles rendent hommage aux Andrews Sisters et à l’histoire du Débarquement via l’univers musical du Swing américain de l’après-guerre.
En pleins préparatifs pour les commémorations normandes, Glwadys Ann Lemarchand s'enthousiasme : "J’ai déjà monté pas mal de projets dans ma vie de chanteuse et quand tout se met en place facilement, c’est bon signe. C’est exactement ce qui s'est passé avec les D-Day Ladies. [...] Tous ceux que j’ai contacté ont répondu présents et se sont enthousiasmés dès le départ. La plupart des arrangements ont été réalisé par Jean Pierre Hervieu de la région de St-Lô. Il nous a apporté son talent, sa bienveillance et son intérêt pour faire évoluer ce grand projet musical."
Accompagnées par 18 musiciens du Big Band de Normandie en uniformes militaires, c'est un entrainant numéro de deux heures qui attend les spectateurs, avec en première partie des grands succès comme In the mood de Glenn Miller, et d'autres titres incontournables de Charles Trenet ou d'Edith Piaf.
Puis les D-Day ladies assurent la seconde partie du show au son d’indémodables titres comme Rum and Coca Cola, Tico Tico, Bei Mir Bist du Sheim, Boogie Woogie Bugle Boy... Avec une scénographie enrichie par la projection sur écran géant des images joyeuses de la Libération, les D-Day Ladies communiquent leur énergie aux spectateurs qui n'ont plus qu'une solution : danser.
Une bonne idée pour le 75ème ? Glwadys Ann abonde : "En cette période difficile que nous traversons, c'est une musique qui redonne baume au cœur, joie de vivre, énergie et humour... C'est un moment de détente pour tous publics." Et quand on lui demande quel serait le lieu où elle rêverait de se produire, la chanteuse répond : "Pour nous, la scène rêvée, c'est là où nous sommes bien reçues et où le public est agréable...."
On vous parie qu'en juin prochain, son rêve se réalisera.
Les D-Day Ladies sont encore disponibles pour quelques dates si vous souhaitez
les programmer. Renseignements via Blabla Production au 06.17.78.54.27.
Propos reccueillis par stephane Samson.