normandie
Ken Parker, N°. 47 RM Commando, s'en est allé.
Par plagesdu6juin1944 | Le 17/04/2018 | Commentaires (0)
Ken Parker, vétéran du N°. 47 Royal Marine Commando qui a libéré Port-en-Bessin en 1944, est décédé à 91 ans.
Ken Parker à Fécamp en 2014, commune qu'il avait libéré avec son commando. (Fécamp mag)
Engagé en 1943, il part en Ecosse et subit l'éprouvant entraînement au camp d'Achnacarry. Breveté, il peut arborer fièrement le fameux béret vert. Le 6 juin 1944, il débarque avec son unité à Asnelles et parvient avec le N°. 47 RM Commando à chasser les allemands de Port-en-Bessin.
En 2014, il avait déclaré à Fécamp :"En tant que vétérans, nous avons fait notre travail. Nous avions une mission à réaliser avec l'aide des Américains et des Français. Nous l'avons fait et nous étions heureux d'avoir réussi." Habitué des commémorations normandes, il était encore présent sur Gold Beach l'année dernière.
Source :
Héros de guerre : vers un hommage national ?
Par plagesdu6juin1944 | Le 04/04/2018 | Commentaires (0)
Quelques vétérans du second conflit mondial, récipiendaires de la Medal of Honor, subsistent encore outre-Atlantique. Un Américain milite aujourd'hui auprès des autorités afin que le dernier de ces héros bénéficie de funérailles nationales.
MOH de Frank Peregory exposée au Visitor Center du cimetière militaire de Colleville-sur-mer.
"Pour s'être distingué par son courage et son intrépidité au péril de sa vie, au-delà de l'appel du devoir, engagé dans une action contre un ennemi des États-Unis". Tels sont les mots qualifiant un récipiendaire de la prestigieuse Medal of Honor. Il faut dire que depuis 1861, pour recevoir la plus haute distinction militaire américaine des mains du président, le Congrès demande bien plus que de la bravoure.
Seize millions d'hommes et de femmes ont servi dans l'armée américaine entre 1941 et 1945. Durant cette période, seules 472 médailles d'honneur ont été attribuées. Nombre de combattants cités pour cette récompense n'étaient plus là pour la recevoir, payant leur acte héroïque de leur vie. En effet, 60% des Medals of Honor furent décernées à titre posthume (l'une des principales citations étant de s'être couché sur une grenade ennemie afin de protéger ses frères d'arme).
John J. Pinder Jr, 1st US ID, KIA le D-Day sur Omaha Beach. | Citation et Medal of Honor de Charles N. DeGlopper, 82nd US Airborne division, KIA le 9 juin 1944 à La Fière. Cadre visible au Musée Airborne de Sainte-Mère-Eglise. |
De nos jours, seuls quatre récipiendaires de l'ultime décoration, combattants de 39/45, sont encore parmi nous : Robert Dale Maxwell, 97 ans ; Charles Henry Coolidge, 96 ans ; Francis "Frank" Currey, 92 ans, et Hershel "Woody" Williams, 94 ans.
Face à la disparition des vétérans, Bill McNutt, homme d'affaires de la Silicon Valley, bataille pour que le dernier d'entre eux puisse bénéficier de funérailles nationales.
Aussi a-t-il créé l'organisme à but non lucratif « Funérailles d'État pour les anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale ». Le but de ce site est de commémorer tous les vétérans ayant combattu sous la bannière étoilée, et de recueillir un maximum de signatures via une pétition en ligne. A ce jour, plus de 4 200 internautes ont déjà soutenu cette démarche.
Néanmoins, il appartient au seul président en exercice, Donald Trump en l'occurrence, d'accorder cette reconnaissance suprême. En permettant à un citoyen de recevoir un hommage national, comme ce fut le cas en France pour le Colonel Arnaud Beltrame, Trump initierait un moment de respect et d'unité afin d'honorer un acte absolu de sacrifice et d'altruisme. Au pays du patriotisme exacerbé, cette décision rehausserait la cote du président controversé, alors que d'autres pétitions fleurissent ici et là pour demander sa destitution.
Les 17 Medals of Honor de la Bataille de Normandie
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