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Robert capa

Robert Capa fige la mort sur Omaha

Par plagesdu6juin1944 | Le 06/06/2015 | Commentaires (0)

Sans titre

11 photos, pour l'Histoire.

 

 

Robert Capa

Robert Capa en 1937 (Gerda Taro)

Omaha Beach. 6 juin 1944. 6h30.

Robert Capa, 30 ans, débarque avec la première vague d’assaut américaine, face à Colleville-sur-mer sur le sous-secteur Easy Red. Le correspondant de guerre  s’avance dans la boucherie du Jour J avec pour seules armes ses trois appareils photos. Tremblant, il fige la mort qui l’entoure et le frôle. Dans cet enfer ou chaque homme est seul au monde et ou chaque photo peut être la dernière, il martèle dans sa tête ces mots comme une prière : « C’est une affaire très sérieuse. »

Avant le Débarquement, Capa est déjà un vieux routard. Né Endre Friedmann à Budapest en 1913, il arrive en 1931 à Berlin pour devenir journaliste. Cependant, étant juif et gauchiste, la prise de pouvoir d’Hitler l’oblige à d’abord se réfugier à Vienne, puis Paris en 1933. En 1936 pour favoriser la vente de ses photos et impressionner les éditeurs, Endre Friedmann devient Robert Capa et part suivre la guerre civile en Espagne. Il y obtient la renommée  et gagne ses galons de grand reporter avec sa  photo capturant la mort d’un soldat républicain frappé d’une balle. En 1938, il couvre ensuite la guerre sino-japonaise pour le magazine  Life.

En 1939, on le retrouve sur le Tour de France, mais il doit ensuite quitter Paris. Il traverse l’Atlantique et se pose à New-York. Accrédité par l’armée américaine, il part photographier le front en Afrique du Nord, en Sicile, en Italie, et donc en Normandie.

Pour Life, il fait la traversée vers Omaha Beach avec la E Compagny du 16th Regimental Combat Team, first Infantry Division.  Sa péniche accoste et la Big Red One s’élance. Lui s’attarde sur le bastingage, ce qui n’est pas du goût d’un matelot le prenant alors pour un froussard. Un coup de pied aux fesses le ramène à la réalité et il rejoint la plage. Il raconte : «  Les balles font des ronds dans l’eau autour de moi (…). Une nouvelle sorte de peur secoue alors mon corps des cheveux aux orteils et tord mon visage. » Face au WN 62, sous la mitraille, il réalise 106 clichés. Puis ivre de trouille et d’horreur, le reporter  rebrousse chemin et réussi à monter sur un chaland LCI. Il connait une dernière frayeur lorsqu’un obus frappe son embarcation. Il est ensuite pris en charge sur un navire-hôpital, ou après examen il reçoit l’étiquette « cas d’épuisement, pas d’identification ».

"Pour expliquer la piètre qualité des photos  prises le 6 juin, Life se défausse en accusant Capa d’avoir eu la main tremblante."

 

Bien que choqué, Capa ne lâche pas sa précieuse cargaison. Car pendant sa traversée et dans la fournaise d’Omaha Beach, il a pris au total 226 clichés. Revenu en Angleterre, le coursier de Life lui propose de le conduire à Londres. Seulement l’intrépide Capa choisi de repartir pour les plages normandes et lui confie son travail.  C’est l’effervescence dans les bureaux londoniens. Le bouclage du journal a déjà démarré et dans leur précipitation, les laborantins massacrent le développement. Seules 11 photos, floues, sont exploitables. Qu’importe, même floues, elles sont inestimables. Elles deviennent  les Magnificent Eleven.

robert capa jour j

une des 11 magnifiques

 (ROBERT CAPA/MAGNUM PHOTOS) via Wikipédia

Pour expliquer la piètre qualité des photos  prises le 6 juin, Life se défausse en accusant Capa d’avoir eu la main tremblante. Pour le reporter, qui estime que si une photo est ratée, c’est que l’on n'est pas assez près de l’action, cette pilule est dure à avaler. En 1947, il intitulera avec ironie ses mémoires de guerre Slightly Out of Focus (Juste un peu flou)….  

Capa débarque une seconde fois plus sereinement  le 8 juin 1944. Il trace sa route dans la progression des alliés, entrant dans Chartres, Paris, en Belgique et enfin en Allemagne. En 1947, il fonde avec d'autres collègues la coopérative photographique Magnum. Malheureusement  la faucheuse rattrape ce trompe-la-mort pendant la guerre d’Indochine. Alors qu’il effectue un reportage auprès de l’armée française, il saute sur une mine le 25 mai 1954. A 40 ans, l’aventureux reporter s’en est allé faire son dernier voyage, au Panthéon du photo-journalisme.

 

Série Un homme, un destin

Sources : 

Livre Omaha Beach, de Georges Bernage, éd. Heimdal

Dictionnaire du Débarquement, Claude Quétel, éd. Ouest France

Le Débarquement pour les Nuls, de Claude Quétel, First éditions

Site Bibliothèque nationale de France

Leonard goodgal 506th

Leonard Goodgal, un para sur la Pointe du Hoc

Par plagesdu6juin1944 | Le 31/05/2015 | Commentaires (0)

Sans titre

patch 101st


Leonard Goodgal, Un Screaming Eagle chez les rangers

 

Leonard goodgal 506th

6 juin 1944, secteur Omaha Beach.  Les rangers du Colonel Rudder doivent escalader la falaise de la Pointe du Hoc et s’emparer de la batterie allemande à son sommet.

Chose incroyable, des paras de la 101st  Airborne Division  ont participé au coup de main.Initialement ils devaient être parachutés autour de Sainte-Marie-du-Mont sur Utah Beach. Seulement les largages sont difficiles et périlleux. Ils sont 4 du 506th PIR  à avoir atterri aux abords de la pointe, à une quinzaine de kilomètres à vol d’oiseau de leur objectif.  Membres de la I Compagny, leur avion s'est crashé en mer après avoir été touché par la Flak et ils ont dû sauter précipitamment. Le Lieutenant  Floyd Johnston et le para  Niels Christensen se posent sur la falaise. Blessé, le lieutenant réussi à rejoindre les lignes alliées mais Christensen est capturé par les allemands. Les deux autres sont les paras  Raymond Crouch et  Leonard Goodgal qui  posent pieds en contrebas dans 30 centimètres d’eau. Arrivés sur les galets ils longent le rivage afin de trouver un endroit propice à l’escalade et essayer de savoir où ils se trouvent. Cependant les bombardements alliés aérien et naval commencent. Bientôt ils voient approcher des embarcations d’où sortent d’autres américains, des rangers. Le colonel Rudder remarque ses deux hommes et sait que toutes les opportunités sont à saisir. Deux hommes supplémentaires ne seront pas de trop pour l’aider dans son entreprise.  Dès lors Crouch et Goodgal sont partie prenante dans la tentative de capture de la batterie de la Pointe du Hoc. Une sacrée aventure pour ces deux paras qui ne devaient pas se trouver là.

Goodgal pointe du hoc
Voici un célèbre cliché des hommes du Colonel Rudder à la Pointe du Hoc le 6 juin 1944.

Au milieu des rangers sous la flèche blanche se trouve Leonard Goodgal, 101st US AB. Remarquez son casque siglé, son patch d'épaule, et ses bottes de saut.

 

Source :

Livre Jour J à l'aube les troupes d'assaut américaines en Normandie, de Jonathan Gawne

Série Un homme, un destin

 

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