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Donald R. Burgett, vétéran de deux sauts de combats avec la 101^st US Airborne Division, est décédé le 23 mars 2017 à 91 ans.

Membre de la A Compagny, 1/506^th PIR, il est largué le 6 juin 1944 dans le ciel du Cotentin et atterrit aux abords de Ravenoville. Avec le concours de paras de la 82^nd US AB, il contribue à libérer le village avant que le groupe ne soit rejoint le 7 juin par la 4^th Infantry Division débarquée sur Utah Beach.

Il participe ensuite à la libération de Carentan et est blessé deux fois lors d'affrontements au Sud de la ville contre le 6. Fallschimjäger regiment et la 17. SS-Panzergrenadier-Division "Götz von Berlichingen".

La Normandie libérée, il prend part à l'opération Market Garden en Hollande. Il participe à la tentative de la prise du pont au dessus du canal Wilhelmina à Zon, mais les Allemands le font exploser avant. Puis direction la Belgique ou il défend la ville de Bastogne. Il est blessé une troisième fois au Bois Jacques. Touché par balle à la hanche, il reste néanmoins en ligne avec ses frères d'armes. Ensemble, ils prennent la route de l'Allemagne puis de l'Autriche, jusqu'au Nid d'Aigles d'Hitler.

Don Burgett est aussi connu pour ses livres références tirés de ses mémoires : « Currahee!: A Screaming Eagle at Normandy », sur la Normandie, écrit en 1962, publié en 1967, et édité dans 14 pays notamment en français.

Il était également l'auteur de « The Road to Arnhem » sur la Hollande, « Seven roads to Hell » sur Bastogne et « Beyond the Rhine A Screaming Eagle in Germany » sur l’Allemagne.*

Au Festival du film Embarrass Valley en 2007, Don Burgett parle de son vécu en tant 
que soldat pendant la Seconde Guerre Mondiale et de ses expériences en tant qu'auteur.

Source : Centre historique des parachutistes du Jour J.

*Retrouvez l'excellent article sur Don Burgett sur le site web www.usairborne.be.

A deux pas d’Utah Beach et de Sainte-Mère-Eglise, un nouveau musée s’apprête à ouvrir ses portes dans le Cotentin. Projet porté par une véritable passion familiale pour la Seconde Guerre Mondiale, l’exposition sera visible à partir du 15 avril prochain.

Voisin des batteries d’Azeville et de Crisbecq/St-Marcouf, le world War II Muséum se prépare à accueillir les visiteurs à Quinéville. Fruit de l’intérêt de la famille Herry, il prend la place de l’ancien Mémorial de la liberté retrouvée, fermé depuis décembre 2016 après 12 ans d’existence*.

Le WWII Muséum présentera la collection de Jean-François Herry, passionné depuis 40 ans, et qui réalise sur 1000 m2 un souhait mûrement réfléchi. La scénographie replongera le visiteur dans le quotidien de la guerre, cheminant entre les véhicules et équipements d’époque, en passant par une rue des années 40 ou se mêlent des habitations typiques et d’avenantes boutiques. En contigu, La proche plage s’offrira aussi aux regards des curieux, avec en vedettes son blockhaus et son mur antichars intégrés au musée.

Mickael Herry, fils des nouveaux propriétaires, revient pour nous sur cette nouvelle aventure.

Ouvrir un musée, c'était un projet de famille ?

 Mickael Herry : En effet le Musée est un projet de famille. Nous sommes collectionneurs depuis l’après-guerre, mon grand-père a commencé à collectionner après la guerre, puis mon père, et enfin mon frère et moi-même.

Qu'est ce qui a changé par rapport à l'ancien musée ?

Le WWII Muséum aura quelques nouveautés avec du matériel hippomobile allemand, une partie Seconde Guerre Mondiale à l’échelle 1/6ème avec de nombreux dioramas et véhicules. Les vitrines et l’aménagement seront un peu plus modernes qu’auparavant avec la présentation de pièces de terrain. 

Vous aurez des animations, des expos ?

Oui, il y’aura des améliorations dans les années à venir avec un possible son et lumière dans le blockhaus.

Et pour les commémorations du D-Day  2017 ?

Pour le D-DAY 2017 nous resterons ouvert en nocturne la semaine des festivités.

Propos recueillis par Stephane Samson

*La collection du Mémorial de la liberté retrouvée sera mise aux enchères le 4 mars à l’hôtel des ventes de Caen.