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Restauration du char Centaur de Bénouville

Par plagesdu6juin1944 | Le 11/01/2014 | Commentaires (0)

Le Char Centaur qui trônait à l’entrée du pont levant de Bénouville a été déplacé dans le parc du Mémorial Pégasus de Ranville afin d’y être restauré. Inauguration de cette restauration en juin prochain, en présence d’un invité singulier.

Le patrimoine lié au D-Day est riche à Bénouville et Ranville. Ces deux communes situées sur le secteur Sword ont vu s’accomplir le 6 juin 1944 les faits d’armes de la 6ème division aéroportée Britannique. Depuis les vestiges ne manquent pas pour les nombreux touristes et passants qui arpentent les abords du Pégasus Bridge : visiter le Mémorial Pégasus, se recueillir près du buste du Major Howard ou prendre un verre au café Gondrée. Cependant un autre acteur de ce décor historique va connaitre une nouvelle jeunesse d’ici quelques mois : le char Centaur.

Ce blindé débarqua le 6 juin 1944. Il arriva aux côtés de la 3e division d’infanterie Britannique à Luc sur mer et fut endommagé par un obus de mortier. L’épave fut récupérée puis dissimulée jusqu’en 1977, date à laquelle l’Airborne Association décida de la restaurer et de l’exposer. Les Royal Engineers chargés de la réparer y trouvèrent une bombe de mortier intacte malgré ses 33 ans ! Depuis le Centaur montait toujours la garde devant le canal et saluait les quelques navires de passage. Mais le temps et la corrosion ont fait leurs œuvres et ce placide vétéran méritait une minutieuse restauration.

Le char Centaur part pour le Mémorial Pégasus situé à quelques centaines de mètres

( photo : Mémorial Pégasus )

Cette initiative du Mémorial Pégasus est le fruit d’une longue négociation initiée il y’a 4 ans. Afin de commencer ce sauvetage, le char a été déplacé en décembre dernier dans le parc du Mémorial, lieu ou pourra commencer sa restauration. Des entreprises Britanniques vont contribuer à cette tâche, de même que les travaux de peinture seront l’œuvre de Royal Marines en convalescence après avoir servis au Moyen-Orient.

Jo Kelsey, membre de l’équipage qui débarqua à bord du Centaur le Jour J, est attendu le 5 juin pour les commémorations 2014 et la présentation de cette rénovation. 70 ans plus tard les retrouvailles entre les deux vétérans promettent d’être particulières.

Sources :

ouest france 

site du Mémorial Pégasus

livre d'Eddy Florentin : guide des plages du débarquement et des plages de Normandie, éditions Perrin

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Le char Tigre de Vimoutiers

Par plagesdu6juin1944 | Le 16/02/2013 | Commentaires (1)

En très mauvais état, la question de la restauration du char Tigre de Vimoutiers se pose. Mais tout le monde n’est pas d’accord.

char-tigre.jpg

Après 30 ans passés en bord de route, le Tigre a été installé sur une aire de repos

Fin août 1944, les restes  la 7ème armée allemande battent en retraite vers la Seine et tentent  de se soustraire à l’encerclement des libérateurs. Afin de retarder leurs poursuivants, les allemands encombrent les routes de divers matériels et véhicules. Près de Vimoutiers dans l'Orne, ce sont ainsi 5 chars Tigre qui vont jouer les obstacles de fortune. Mais il en faut plus pour stopper le rouleau compresseur allié et les blindés se retrouvent rapidement dans le fossé.

La guerre terminée, ce sont des milliers d’éléments abandonnés par les belligérants  qui jonchent le sol français. L’administration entre en scène et tout ce que les bas-côtés de l’hexagone comptent de canons ou chars vont faire le bonheur des ferrailleurs. L’un d’eux prend donc possession des 5 tanks de Vimoutiers et commence leurs désossements. Cependant un blindé  est plus difficile d’accès, et seuls la boîte de vitesse et le moteur lui sont soustraits pendant que ses 4 autres camarades sont recyclés.  Dès lors,  jusque dans les années 70, le Tigre de 57 tonnes, devenu terrain de jeu pour les enfants, coule sa tranquille retraite aux abords de la nationale 179 et surprend nombre d’automobilistes sortant du virage.

Un ancien combattant  croise un jour sa route et observe que des ouvriers s’affairent à le découper à coups de chalumeaux.  Le maire de Vimoutiers est mis au courant du désossage. Il s'y oppose  et sauve ainsi la peau du Tigre. La commune achète l’engin  6 000 francs et entreprend en 1975 sa restauration. Classé depuis monument historique, le char trône sur une aire de repos et attire toujours plus de curieux.

Seulement le temps fait son œuvre et ce témoin de la bataille de Normandie souffre de son âge et de la corrosion. Le conseil municipal a ouvert le débat sur de nouveaux travaux de sauvegarde de l’engin. Mais ce projet, et surtout son coût, divise les élus. Dix milles euros sont déjà nécessaires pour étudier la carcasse du char. Une facture indécente compte-tenu de la situation économique actuelle pour Patrick Monnier, conseiller de l’opposition. L’actuel maire Guy Romain ne partage pas cet avis et dans l’édition du journal Ouest  France du 1er janvier 2013, il se dit favorable pour une intervention des techniciens : «  le char Tigre constitue un patrimoine classé, et il est de notre devoir de le remettre en état. Il n'en reste que deux exemplaires, le second se trouve à Saumur. Au moins, sauvons-le ! Il représente un intérêt touristique indéniable. » Le 16 janvier toujours dans Ouest France, selon Jacques Van Djike ( ancien  ingénieur dans l'armement ) la remise en état couterait 300 000 euros. Et jusqu'à un million d'euros si les élus souhaitent que le char refonctionne, mais se serait techniquement impossible.

Nouvel épisode le 18 janvier, puisque c’est Laurent Beauvais, président de la région Basse-Normandie  qui apporte également son soutien au sauvetage du char. Il espère pouvoir trouver un financement afin que le Tigre restauré  soit présentable pour le 70ème anniversaire du D-Day, en 2014. Les propositions d’aides françaises et étrangères affluent sur le bureau du maire Guy Romain, mais ce dernier précise que l’on ne peut pas faire n’importe quoi avec ce monument classé. Le chantier doit être assuré par un architecte en chef des Monuments historiques sous le contrôle du ministère de la Culture. 

Quant au char, loin des enjeux politiques et touristiques, il continue de faire s’arrêter les passants. Une seconde vie paisible en attendant une seconde jeunesse.

Sources : Ouest France

Site de la commune de Vimoutiers

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