Le WWII Muséum de Quinéville

Ouvert depuis avril 2017, le World War II Muséum et ses vestiges du Mur de l'Atlantique proposent de se replonger dans la Seconde Guerre Mondiale.

Au bout de la route, la plage. La vue sur la Manche et les îles Saint-Marcouf est appréciable mais on préfère pénétrer dans le grand bâtiment planté à proximité, là derrière un petit muret : le WWII Muséum.

A l'intérieur, Nicole et Jean-François Herry accueillent les curieux et apprivoisent leur nouveau bébé de 1 000 m2. Ouvert dans les murs qui exposaient auparavant le Mémorial de la Liberté retrouvée (voir article du 01/03/2017), le WWII Muséum est la nouvelle aventure familiale de ces deux Bayeusains.

De l'occupation allemande jusqu'à la Libération normande, revivez 5 ans de l'histoire de France. Par le biais de multiples scènes, les visiteurs comprennent les temps forts de la guerre. Des centaines de reliques et d'équipements militaires jalonnent le parcours pédagogique. Une salle de cinéma propose un film et des figurines au 1/6ème viennent conclure la visite du complexe.

Retour dans une rue commerçante des années 40.

L'un des intérêts du site est son point fortifié intégré au musée. Élément du Mur de l'Atlantique, il abritait un canon de 50 mm. De son embrasure, le secteur d'Utah Beach et un mur antichars long de 900 mètres s'offrent aux regards des passants. Par rapport aux autres expositions locales sur le sujet, la reconstitution d'une rue sous l'occupation, avec ses boutiques et l'ambiance sonore, est également une bonne trouvaille.

40 ans de passion et de collection sont dévoilés dans les allées, dont la visite se termine par un hommage au père de Jean-Francois Herry, enfant lors du Débarquement allié et initiateur de cet attrait familial pour les matériels militaires. Le WWII Muséum, un temple de la mémoire que n'aurait pas renié ce témoin du D-Day.

Des figurines au 1/6e enrichissent la compréhension des évènements.

La casemate du musée accolée  au mur antichars, stigmates du Mur de l'Atlantique.