bénouville
Décès de Tich Rayner, Ox and Bucks
Par plagesdu6juin1944 | Le 03/04/2015 | Commentaires (0)
Raymond « Tich » Rayner, sergent dans la compagnie D du Oxfordshire and Buckinghamshire Light Infantry Battalion, 6th Airborne, est décédé le 02 avril 2015.
Au centre, Tich Rayner lors des commémorations à Bénouville en 2010
Né en 1919 dans le Buckinghamshire, il entre en 1935 dans l’armée de réserve territoriale Britannique, au sein du Buckinghamshire Battalion. Sportif, tich devient avant-guerre champion de boxe de l’armée. En 1939, il s’enrôle et participe à l’organisation défensive anglaise contre une éventuelle tentative d’invasion allemande. Il traverse ensuite la Manche avec son unité à Noël 1939 pour se battre sur le sol français, mais il doit rembarquer en juin 1940.
Il intègre alors l’infanterie aérotransportée, le 2nd Ox and Bucks Battalion, sous les ordres du Major Howard. Le 6 juin 1944, les 6 planeurs Horsa de son unité doivent s’emparer des 2 ponts de Ranville et Bénouville. Cependant le pilote du planeur N°4 ou il se trouve commet une erreur de navigation et son équipe se pose à 12 kms à l’ouest de l’objectif. Tich et ses hommes parviennent à rejoindre le lendemain le Major Howard et défendent ardemment leurs positions face aux contre-attaques ennemies.
Après la campagne de Normandie, les Ox and Bucks vont combattre en Belgique en décembre 1944. Puis arrive l’opération Varsity et le passage de l’autre côté du Rhin pour Tich et les alliés, prélude à la capitulation allemande.
Après-guerre, le sergent Rayner créa une prospère entreprise de peinture et de décoration. C’était aussi un habitué des commémorations normandes et il portait toujours fièrement son béret amarante lors des célébrations aux abords du pont Pégasus de Bénouville.
Source : Mémorial Pégasus
Restauration du char Centaur de Bénouville
Par plagesdu6juin1944 | Le 11/01/2014 | Commentaires (0)
Le Char Centaur qui trônait à l’entrée du pont levant de Bénouville a été déplacé dans le parc du Mémorial Pégasus de Ranville afin d’y être restauré. Inauguration de cette restauration en juin prochain, en présence d’un invité singulier.
Le patrimoine lié au D-Day est riche à Bénouville et Ranville. Ces deux communes situées sur le secteur Sword ont vu s’accomplir le 6 juin 1944 les faits d’armes de la 6ème division aéroportée Britannique. Depuis les vestiges ne manquent pas pour les nombreux touristes et passants qui arpentent les abords du Pégasus Bridge : visiter le Mémorial Pégasus, se recueillir près du buste du Major Howard ou prendre un verre au café Gondrée. Cependant un autre acteur de ce décor historique va connaitre une nouvelle jeunesse d’ici quelques mois : le char Centaur.
Ce blindé débarqua le 6 juin 1944. Il arriva aux côtés de la 3e division d’infanterie Britannique à Luc sur mer et fut endommagé par un obus de mortier. L’épave fut récupérée puis dissimulée jusqu’en 1977, date à laquelle l’Airborne Association décida de la restaurer et de l’exposer. Les Royal Engineers chargés de la réparer y trouvèrent une bombe de mortier intacte malgré ses 33 ans ! Depuis le Centaur montait toujours la garde devant le canal et saluait les quelques navires de passage. Mais le temps et la corrosion ont fait leurs œuvres et ce placide vétéran méritait une minutieuse restauration.
Le char Centaur part pour le Mémorial Pégasus situé à quelques centaines de mètres
( photo : Mémorial Pégasus )
Cette initiative du Mémorial Pégasus est le fruit d’une longue négociation initiée il y’a 4 ans. Afin de commencer ce sauvetage, le char a été déplacé en décembre dernier dans le parc du Mémorial, lieu ou pourra commencer sa restauration. Des entreprises Britanniques vont contribuer à cette tâche, de même que les travaux de peinture seront l’œuvre de Royal Marines en convalescence après avoir servis au Moyen-Orient.
Jo Kelsey, membre de l’équipage qui débarqua à bord du Centaur le Jour J, est attendu le 5 juin pour les commémorations 2014 et la présentation de cette rénovation. 70 ans plus tard les retrouvailles entre les deux vétérans promettent d’être particulières.
Sources :
livre d'Eddy Florentin : guide des plages du débarquement et des plages de Normandie, éditions Perrin