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norwood thomas 501st PIR

Cérémonies avec Norwood Thomas, 101st Airborne

Par plagesdu6juin1944 | Le 10/05/2015 | Commentaires (0)

A l’occasion des célébrations  du 70ème anniversaire de la fin de la guerre en Europe, Norwood Thomas, HQ & HQ Battery, Artillery Division, 101st Airborne Division, est revenu dans le Cotentin.

norwood thomas 101st Airborne

Le 8 mai 2015 eurent lieu dans les communes normandes les commémorations en souvenir de la capitulation allemande de 1945. Au milieu des civils et des anciens combattants français se tenait un invité de 92 ans, Norwood Thomas, vétéran de la 101st Airborne.

Engagé en mars 1942, Norwood était opérateur radio et fut largué près de Sainte-Marie-du-Mont le Jour J. Il participa en septembre 1944 à l’opération Market Garden en touchant le sol hollandais à bord d’un planeur. Puis il supporta l'encerclement allemand à Bastogne, avant d’entrer en Allemagne puis en Autriche. Blessé pendant la guerre, il reçut la Purple Heart et la Bronze Star pour son courage.

La journée commença par une messe donnée en l’église d’Octeville l’Avenel dans la Manche. Puis  un hommage fut rendu aux soldats  qui furent inhumés dans le cimetière local ainsi qu’aux autres victimes de guerre.

octeville 2015, norwood thomas, 101st airborne plaque airborne octeville l'avenel

Accompagné par le maire d'Octeville l'Avenel, Guy Lechevalier, Norwood Thomas dépose une gerbe devant la plaque commémorative de l'église

Ensuite direction Pouppeville, en arrière d’Utah Beach, ou Norwood contribua à libérer l’endroit en 1944. 71 ans plus tard, un panneau commémoratif  a pris place à l’entrée du hameau. Il raconte comment 150 parachutistes  américains ont progressé dans le bourg afin de sécuriser la chaussée N°1 pour l’infanterie débarquée plus à l’est sur Utah. Objectif atteint avec succès pour les paras mais qui causa la mort du Médic Edwin Hohl, 20 ans,  infirmier du 3/501st PIR abattu par l’ennemi alors qu’il portait secours au Major Lawrence Legere, lui-même  blessé par balle à la cuisse.

cérémonie Pouppeville 2015 norwood thomas, 101st airborne, pouppeville

Une petite assistance participait à la cérémonie de Pouppeville.

Autour du parachutiste se trouvent à gauche Antonin Dehays, historien, et à droite, Charles de Vallavieille.

L’émotion et la reconnaissance  étaient palpables pour le vétéran et les habitants de Pouppeville, ainsi que pour Charles de vallavieille, fils du fondateur  du musée Utah Beach. L’occasion aussi pour Norwood Thomas de rappeler des souvenirs plus joyeux de 1944, comme lorsqu’il vida ses premiers verres d’un alcool fort local  inconnu pour lui, le calva.

Après un verre de l’amitié au Musée Utah Beach, la journée se termina devant le monument de la Easy Compagny du Lieutenant Winters, à Brécourt. Accompagné par Charles de Vallavieille, Norwood Thomas hissa  les drapeaux français et américain en l’honneur de ses frères d’armes du 506th PIR.

Norwood Thomas entouré par son fils Steve et Charles de Vallavieille devant le monument de la Easy Compagny à Brécourt.

brécourt- easy compagny

Comanche code talkers

Les Code Talkers d'Utah Beach

Par plagesdu6juin1944 | Le 03/05/2015 | Commentaires (0)

Pendant la seconde guerre mondiale les allemands se servaient de la machine Enigma pour coder leurs transmissions. Mais le Jour J sur Utah Beach, les américains avaient eux aussi leur botte secrète afin de crypter leurs messages.

9 juin 2014. 70ème anniversaire du D-Day. Sur le site de La Madeleine giflé par les vents trône aujourd’hui le musée Utah Beach. A proximité, des visiteurs étrangers s’avancent face à l'assistance et entament une danse et des chants traditionnels. Ces hommes et ces femmes sont des Comanches. Ils ont traversé l’océan pour commémorer le souvenir de leurs aïeux qui ont jadis rempli une mission méconnue mais essentielle.

Car le 6 juin 1944, des amérindiens  font partie des premières vagues d’assaut sur le secteur Utah. Ils sont treize parmi plus de 23 000 combattants américains. Treize membres de la 4th Signal Compagny comme  Charles Chibitty ou Roderick Red Elk à parler le Comanche. Ils se nomment les Numurekwa’etuu et utilisent un langage incompréhensible pour les centres d’écoutes allemands.

Les chars sont des tortues

Dix-sept Comanches venus de l’Oklahoma sont sélectionnés en 1941 par l'armée. 70 ans après les persécutions de l'US Army contre leur peuple*, ces indiens suivent pendant trois ans une formation pour s'adapter et sécuriser les transmissions de l'infanterie. Trois ans pour résoudre un problème, les indiens n'ayant pas l'habitude d'user de termes militaires dans leur langue. Les recrues créent  leur code à Fort Benning.  « Nous avons compilé  100 mots de notre vocabulaire en des termes militaires pendant la formation », déclara Charles Chibitty en 1999. Ainsi dans leurs communications, le char est par exemple symbolisé par le mot tortue, et l'avion devient un oiseau. Devenus en 1944 les Code Talkers, ils assurent un rôle primordial pour la réussite du Débarquement allié dans le Cotentin. Deux Comanches sont affectés à chacun des régiments de la 4th Infantry Division. Ils transmettent des messages codés à partir de la ligne de front jusqu'au siège de la division, où d'autres Comanches transcrivent les billets. Leur premier message pour l'état-major est celui-ci : « Tsaaku nunnuwee », ce qui une fois traduit donne « Nous avons bien débarqué. » 

Comanche code talkers

 

Code talkers de la 4th Signal Compagny

 

Pendant le conflit certains Code Talkers furent blessés, mais tous survécurent à la guerre. Quant au code, il ne fut jamais cassé malgré les efforts d'Hitler, que les amérindiens appelaient l’homme blanc fou.

Honorés par leur pays 69 ans plus tard

En 1989, le gouvernement français honora les Code Talkers Comanches en les faisant Chevaliers de l'Ordre National du Mérite. Puis en 2013, les Etats-Unis octroyèrent à leurs 17 vétérans la médaille d'or du Congrès, la plus haute distinction civile. Cette récompense fut à titre posthume, le dernier survivant de l'équipe, Charles Chibitty, étant décédé en 2005. Trois ans avant de disparaitre, ce dernier eut ces mots : "C'est étrange, mais enfant, on m'avait interdit de parler ma langue maternelle à l'école. Plus tard, mon pays me l'a demandé. Ma langue a aidé à gagner la guerre, j'en suis très fier." 

Charles chibitty

Charles Chibitty en 2002

(photo : Rudi Williams/American Forces Press Service)

Les 17 Code Talkers Comanches de la seconde guerre mondiale :

Cpl. Charles Chibitty

T/4 Haddon Codynah

T/5 Robert Titulaire

Cpl. Forrest Kassanavoid

T/5 Wellington Mihecoby

Pvt. Albert (Edward) Nahquaddy, Jr.

Pvt. Perry Noyabad

T/5 Clifford Otitivo

T/5 Simmons Parker

Pvt. Melvin Permansu

Pvt. Elgin Red Elk

Pfc. Roderick Red Elk

Pfc. Larry Saupitty

Anthony Tabbytite

T/4 Morris Tabbyetchy

Pfc. Ralph Wahnee

T/5 Willis Yackeschi


 

Pour aller + loin :

  • En 2003 est paru le livre de William C. Meadows " The Comanche Code Talkers of World War II", édité par l'université du Texas, 336 pages.

 

 

 

*Entre 1874 et 1875 eut lieu la guerre de la rivière rouge. L’US Army mena campagne contre les tributs Comanche, Kiowa, Cheyenne et Arapaho du sud du territoire afin de les forcer à quitter les grandes plaines et à rejoindre les réserves.

Sources : 

Comanche National Muséum

The Washington Post

site web du département de la défense américaine

Livre Histoires insolites du Débarquement, de Frédéric Veille et Frédéric Leterreux, éd. City

site web Red River War

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